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jeudi 13 juin 2013
Espectacle : Quel Spectacle !!!
vendredi 3 août 2012
Clos Rougeard : L'Ermite Saumurois.
Loin
de la terre promise des druides burgonds, à l’abri des affres de la spéculation
des prophètes gascons, on raconte la légende d’une mine d’or
enfouie sous la tuffe, qui recèlerait un des trésors les plus convoités du Royaume
de la truffe. Sous cette butte des Poyeux, au fond du tunnel parsemé des caves
troglodytes forgées par les nains, réside en effet, selon les dires des
anciens, deux magiciens au savoir-faire divin. Malicieux et pointilleux, ces
sages au regard vif et frétillant vivant reclus depuis des lustres, loin de
la lumière des puissants, élaborent jour après jour une potion des plus minérales, destinée à
repousser les ténébreux assaillants, avides de découvrir les secrets du plus fabuleux nectar de la Loire. De leur labyrinthe druidique, là où les centurions
assoiffés de chair et de sang contemplent impuissants, les épées et boucliers brisés contre
la craie, ils chassent les curieux téméraires venus des
antipodes pour côtoyer le mythique Clos Rougeard. Ces Mystérieux sorciers n’en
demeurent pas moins des esthètes vertueux, lorsqu’il s’agit d’agiter le bâton venteux, aux
yeux et à la barbe de ceux, qui voudraient telles des langues de serpents, distiller le poison pernicieux de paroles mercantiles dans le sol presque vierge du Bourg de Chacé. Ne cédant jamais à
l’appel des modes, ils ont su élever leur terroir au rang de Capitale
des Francs, où trône depuis des siècles cet Auguste Seigneur, qui seul sait
insuffler au peuple, la force et la foi de cultiver les fruits des bois, loin
des regards indiscrets des princes fêlons du vignoble françois venus espionner l'ermite saumurois. Effleurant
parfois de leur art, l’âme des savants érudits, ces deux mages ont décade après décade,
dessiner les contours d’une légende qui côtoie désormais, celles du Roi Pétrus et de la Dame Romanée, au firmament du terroir céleste.
samedi 31 mars 2012
Domaine Roumier : La Fée de Chambolle

mercredi 21 mars 2012
Rayas 2002 : Le Pirate du Grenache.
Diantre qu’elle est magnifique cette couleur ! Serait-il donc possible que pareille robe puisse être l’apanage d’un Grenache ? Rien qu’en voyant ce brillant élixir s’épanouir dans mon Graal translucide, il m’est impossible d’imaginer qu’il soit un des géants rhodaniens. Et pourtant, c’est bien lui : Rayas, ce corsaire indomptable qui transforme la terre nue en une Mer Rouge écarlate, ce bougre devenu borgne après avoir bu l’élixir du savoir, ce Flibustier des Sept Mers qui réveille des hordes entières de mercenaires enfouis sous les sables brûlants des plages méditerranéennes. Diable qu’il est élégant !!! Ce pirate au cœur pur, ce commandeur du Châteauneuf, ce chasseur invétéré qui pourfend les essences les plus douces aux quatre coins du globe. Qu’il a fière allure lorsqu’il chevauche avec panache cette licorne, figure de proue de son insaisissable vaisseau. Qu’il est envoûtant lorsqu’il libère toutes ces fragrances de roses emprisonnées dans les fûts minéralisés de la cale de son bateau. Même le marin le plus aguerri ne peut y résister, car la magie qui opère au plus profond des entrailles de son navire est l’œuvre d’un des plus grands sorciers des océans. Connaissant les moindres recoins de la mer des Indes, il se joue de la rose des quatre vents en nous faisant voyager à travers le temps depuis ce siècle où Turner trouva la lumière, au milieu des ouragans de couleurs. Illuminant les nuits des naufragés, il envoûte puis enchante les esprits égarées éprouvant un besoin viscéral de retrouver le cap de la grâce. Son trésor, enfouit depuis des années au fond d’une crique sous les sables ancestraux, recèle une fortune inestimable héritée de ses ancêtres, prophètes du Grenache, qui naviguèrent jadis, par delà les tempêtes à la recherche du faisceau lumineux du phare monolithe suspendu au sommet de la Cité des Papes.
mardi 20 mars 2012
Chambertin 2004 : L'Empereur Eternel du Domaine Trapet.

mercredi 14 mars 2012
Le Pigeonnier 2000 : L'Oiseau légendaire de Fosse-Sèche
De la faille géologique habitée par l’âme des moines cisterciens qui célébrèrent jadis, la chair et le vin aux quatre coins de la France des chrétiens, surgit chaque année un oiseau fabuleux diffusant son aura magique à travers toute la Loire. Ce guerrier volatile, dont chacun des battements d’ailes est une onde de choc à laquelle nul mortel ne peut échapper est bien plus qu’une légende. Ne prenant son envol qu'après avoir humer ces divines fragrances de silex et violette, il diffuse la lumière de sa robe en écartant tous les troubles qu’auraient pu lui causer les outrages du temps. Flamboyant, il sait préserver comme restaurer les équilibres au sein du règne animal, dont il est le souverain absolu. Généreux, il dessine des courbes précises dans le ciel qui ne sont pas sans rappeler celles évoquées dans les plus brillants chef-d’œuvres picturaux du Maître au chapeau. Qualifié de surréaliste par certain, car atypique, il n’a pas d’égal dans la Loire. Oiseau de feu incarnant la justice, maître chanteur aux parfaites vocalises, il semble voué à l’éternité, tant son chant incandescent peut résonner jusqu’à l’infini, dès l’instant où le dégustateur averti le libère de sa prison de liège. Précis dans ses trajectoires, il réveille la pureté de la sève tutélaire enfouit sous les silex et les oxydes de fer. Puis tournoyant au-dessus de ses illustres cabernets, il ne se lasse pas d’exhaler ces effluves de myrtilles ensorcelantes seules à même d’inspirer la douce harmonie de la flûte enchantée. S’élevant dans les airs, puis plongeant dans les bois, il s’extasie en rasant une rivière aspirée par la classe du saumurois. Enfin, éclaboussant de toute part la faune et la flore endormies, il regagne son nid après avoir fait retentir son chant merveilleux, auguste résonance de son inexorable renaissance.
samedi 17 décembre 2011
Divine Faustine : La pureté d’une nymphe, gardienne de l’héritage corse.

Au-delà des effluves minérales qui émanent de la vallée du Taravo, je perçois le chant cristallin d’une jeune nymphe s’élever dans la montagne. Sauvage et insaisissable, sa silhouette respire l’air suave et iodé des embruns méditerranéens inondant les plages corse à la nuit tombée. Façonné par un alchimiste de talent, son parfum enivrant m’évoque la noblesse végétale des souveraines du septentrion rhodanien. S’aventurant en dehors de ces sentiers battus où des savants au caractère bodybuildé pactisent avec Satan, elle sauvegarde son âme malgré les attaques sournoises que lui assène le Horla. Clamant haut et fort son identité et son indépendance, elle repousse ses assaillants, de mauvais esprits assoiffés de chair et de sang. Refusant de se laisser envahir par leurs légions ténébreuses, elle les combat alors avec courage pour garder intact son précieux héritage. Fière et gracieuse, elle fait honneur à ses illustres ancêtres en ignorant la violence et la rage de ces combats qui tourmentèrent autrefois ces villes noires nichées dans les collines. Belle et Insouciante, elle dévale dès l’aube, les coteaux verdoyants tout en effleurant de ses mains la peau des raisins, alors que son diadème incrusté d’un rubis éclatant ne cesse de diffuser la pureté étincelante de son teint, à travers toute la vallée. Surprenant l’œil curieux d’un poète bienveillant au détour d’une parcelle, elle révèle finalement ces vers longtemps proférés dans un dialecte interdit, qui réveillèrent le subtil Sciacarello, seul à même de dompter le fougueux et volubile Nielluccio, au milieu des arènes granitiques.
lundi 24 octobre 2011
Clos des Corvées 1999 : Le Sang du Dragon.

Animal mythique, créature fantastique au caractère insondable, le Clos des Corvées est de cette espèce qu’il faut chasser sans relâche pour avoir un jour, la chance de percer tous les mystères dissimulés derrière son immense carcasse rouge écarlate. Crachant son venin sur le saint de Cappadoce, il fût autrefois la terreur des Libyens. Cette chimère célébrée jusqu’en Wallonie se révéla toutefois sous une nouvelle Nuit, lorsque le cavalier chevauchant la monture blanche immaculée se présenta devant lui en faisant vœu de chasteté. Révélant d’abord la boîte de pandore cachée sous son flanc, il capitula ensuite en laissant s’échapper le précieux savoir-faire des francs, dérobé aux druides Éduens. C’est ainsi que le chevalier chrétien savoura le sang du dragon dans le Graal Dioclétien, seul contenant habilité à révéler toutes les facettes de ce délicieux nectar, qui inspira autrefois les vers les plus délicats des poètes d’Odin. Le vin agissant comme un opium en son sein, il sentit alors l’âme du géant dionysien, puiser à la source l’hydromel des nains. Voyageant dans un univers poétique où les pétales de roses et les fraises des bois se déversent sur des vallons aux contours féminins, le champion de tous les Saints se laissa finalement envahir par le sang de Kvasir, qui révèle les plus savoureux vers de Baudelaire, et déshabille ces délicieuses mégères des bordels balzaciens, où Brillat-Savarin ne cesse de philosopher sur le vin, en compagnie de l’ivrogne de Dumas ivre de son chambertin.
samedi 22 octobre 2011
Léoville-Barton : Le charme et l’élégance du hussard de Saint Julien.

Chapelle-Chambertin 1972 : Bacchus et la jeune fille en fleur.

Au pied du coteau, une jeune femme sublime au raffinement indéniable porte une corbeille de fruits tel un objet précieux. Discrète et joyeuse, elle nous entraîne dans une chapelle, dont la splendeur des vitraux et la charpente en bois sont mises en valeur par la pureté d’une lumière traversant de toute part, cette construction dédiée à la gloire du seigneur. Signe d’un temps révolu, elle rappelle l’âge d’or de ces ordres religieux, qui régnaient autrefois sans partage sur les terroirs viticoles de France et Navarre. Au cœur du calcaire, là où se déversent la lumière et les précieux messages, cette Duchesse des Flandres dépose sur l’hôtel une offrande. Incarnation de la grâce et de la pureté des Nuits, elle sait créer l’illusion, car elle est en fait aussi mûre que le fruit du pinot. Une seule chose la trahit, son regard profond et vitreux, témoignage d’une longue et pieuse expérience forgée sous les cieux. Son âge, on ne le connaît point, car sa malice et son espièglerie dignes d’un de ces chérubins italiens seraient plutôt l’apanage d’une jeune fille en fleur. Rassurée par la chaleur qui émane de cette chape spirituelle, elle se délecte en regardant une immense fresque baroque, peinte à la hâte par le mal-aimé Michel-Ange. Là haut, où les anges demeurent, le Bacchus d’Anna trône au milieu d’un sous-bois luxuriant, tout en regardant avec joie, des élixirs de roses et de fraises se déverser dans une authentique rivière elfique. Enivrer par le désir d’inviter cette belle muse à séjourner en son pays, il lui propose alors avec candeur, de le rejoindre en prenant son envol, dans l’espoir que cette beauté à la fraîcheur éternelle daigne partager avec lui, ses divines barriques.
jeudi 13 octobre 2011
Sorrel & Chave : Dignes héritiers des croisés de l’Hermitage.

Ô toi, montagne sacrée aux divins mamelons enchanteurs, ta complexité comme ta diversité me bouleversent au plus haut point. Ô toi, sanctuaire de la Reine Noire où le vigneron chante des cantiques au milieu des arènes granitiques ; telle la merveille d’Alexandrie, tu illumines les nuits des naufragés bachiques. Au détour d’une de tes terrasses babyloniennes je peux croiser ce mystérieux Chevalier, qui au retour des croisades emprisonna son âme dans un Graal immaculé. Au loin sur la colline, deux de ses obligés, gardiens de son héritage, se sont promis de partir en pèlerinage, retrouver ces précieuses reliques, sources de la grandeur légendaire de l’Ermite. Ces deux croisés, dont l’un porte la marque de l’apôtre, livrent leurs interprétations respectives du sacro-saint message de l’Hermitage. Chevauchant la sereine noire sur les galets roulets, la silice, le granit, les argiles, puis le calcaire, ils reconstituent ensemble le puzzle éparpillé des disciples géologiques ensevelis, afin de retrouver l’esprit du messie que l’on nomme ici, Gréal ou Cathelin. Ne voyant le jour qu’en ces illustres années où le souverain du terroir céleste leur fait grâce de ces augustes journées nécessaires à la maturation du raisin, ces prophètes de la Syrah peuvent parfois délivrer des paroles exquises aux papilles les plus sensibles. En l’An de Grâce 2007, Je me souviens encore avoir embarqué sur l'une de ces chaloupes chargée de clous de girofle et de fruits rouges, en compagnie d'un nouveau né (celui de Marc) accomplissant son premier miracle. Voguant sur une lumière minérale à la couleur rubis, je remontais le temps jusqu’au moment où je vis le divin enfant de Jean-Louis, naît en l’An de grâce 1998, me peindre sur le relief de ton sein, un chef d’oeuvre ténébreux, digne de La vocation de Saint-Mathieu. Je me souviens encore de lui me déclamant un psaume riche et inspiré sous une étable en bois à la charpente patinée par le temps, laissant pénétrer en son sein, les reflets lumineux d’une rivière étincelante autour de laquelle dansaient le gibier et le règne végétal. À mon grand désespoir, à l'instant même où je sentis les deux enfants enfin disposés à me livrer tous les secrets de ce divin breuvage, le courant du fleuve Sacré me ramena sur le rivage. C’est alors que je vis la Vierge Noire m’observant du haut de sa montagne. Sans doute veillait-elle secrètement sur ses fils, afin qu’ils ne commettent point le pêché fatal, qui les aurait bannis de l’Eden rhodanien ? Lorsque je sentis son regard persan s’appesantir sur ma personne, je compris qu’il était temps de mettre les voiles. L’âme en peine, je quittais l’Hermitage, convaincu que ce n’était point la dernière fois que j’effleurais ses eaux pures de mes doigts. Ainsi, je regagnais la terre ferme, avec cette parole de l’Ermite gravée à l’esprit : « Laisses donc le temps au Messie de grandir et mûrir, afin qu’il polisse son élevage. Car avec l’âge, il révélera toutes les facettes de l’Hermitage. »
vendredi 7 octobre 2011
Allemagne : Territoire sacré du Riesling
Au pays de Wagner et des Grands philosophes, il existe aussi un roi blanc nommé Riesling. Au-delà de la frontière française, il s’épanouit à merveille sur les coteaux abrupts de la vallée de la Moselle. En bon français que nous étions, nous l’avons longtemps méprisé. Et pourtant, sa pureté et son élégance légendaires ne sauraient trouver aucun équivalent sur la planète. Ressemblant à aucun autres, il s’exprime ici dans toute sa quintessence, grâce à une maturation longue, au cours de laquelle les sols schisteux lui restituent la nuit venue, la chaleur absorbée tout au long de la journée, ainsi que l’acidité nécessaire à son équilibre et, à son vieillissement.
Comme dans tous les plus grands vignobles du monde, il faut des hommes d’exceptions et le talent de grands vignerons, amoureux de leur terre et de leur civilisation pour transcender un cépage et son climat. Ici, en terre allemande, ils sont quelques-uns à avoir compris la nature fragile et tempétueuse de ce pur-sang immaculé, qui ne pouvait exprimer toute sa noblesse, que dans ce pays bien sage lui permettant de mûrir tranquillement. Parmi eux, l’incontournable Egon Müller fait presque figure de mythe aux côtés des non moins talentueux Reinhard Heymann-Löwenstein, Fritz Haag ou encore Joh. Jos. Prum et Clemens Busch.
Un petit tour dans la vallée de la Moselle vous permettra de comprendre le caractère divin de ces vins incomparables. En ce lieu, les grandes cuvées sont souvent issus de vignes cultivées en terrasses sur des pentes si abruptes qu’elles ne tolèrent aucun passage d’engin mécanique ; exception faite de ces fameux monorails qui parsèment le décor grandiose de cette Vallée, et acheminent tout au long de l’année, hommes et outils jusqu’aux cimes les plus élevés, afin que les vignerons puissent extraire l’essence pure et cristalline que daigne leur offrir le roi blanc immaculé.
Se comportant tel le Zarathoustra de Nietzsche du haut de sa montagne, le Seigneur Blanc d’Allemagne exige des hommes qu’ils se comportent tels des surhommes, au milieu de ce paysage tourmenté rappelant les mythes nordiques et les grands Opéras de Wagner, où les ruines des châteaux côtoient la vigne, comme si elles avaient été placé là pour veiller sur le plus illustre des biens de la culture allemande. Chaque année, tel le Sisyphe de Camus, les plus fidèles ouvriers de la Moselle remontent inexorablement la montagne pour en redescendre à l’automne venu, la plus belle des récoltes. Pour qu’enfin, les maîtres chanteurs du Riesling puissent écouter le son du schiste et s’en inspirer, afin d’en extraire la plus belle des vibrations, en ne manquant pas de chanter les louanges de la pureté et de l’acidité du roi Blanc.
Le Charme des vins blancs allemands n’a pas d’égal en ce monde. Il résonne dans nos têtes tel le chant doucereux et envoûtant de la Lorelei nous entraînant par le fond près de son rocher. C’est pourquoi il était impensable qu’on ne puisse leur rendre hommage en vous les faisant découvrir dans ce bel écrin qu’est le restaurant Je thé…me.
Les Vins blancs allemands, c’est à partir de ce mois-ci au restaurant Je thé…me.
vendredi 13 mars 2009
Le Cadet Virtuose de Marmande

Fruité vibrant, velouté aérien, élégance féminine, acidité virevoltante, tels sont les caractéristiques des vins de Lassolle. À l’instar de jeunes bretteurs gascons en quête de gloire, ces vins sont aussi fougueux qu’un d’Artagnan, et aussi fins et nobles qu’un Athos amoureux du Chambertin Grand Cru, souverain absolue parmi les vins.
De nature enjouée, ces jeunes mousquetaires aiment la vie. Estocade après estocade, il rendent grâce à la poésie bachique. A tel point que si Cyrano était encore de ce monde, il leur composerait un hymne à la joie, dans lequel il louerait ce nez, qui certes, s’il n’a pas l’allure d’une péninsule, rend hommage à l’expression la plus naturel de ces vins produits dans un esprit, propre à faire pâlir de jalousie la plupart des grands Ducs bourguignons.
Comme son nom semble l’indiquer, il y a dans Lassolle quelque chose de solaire, de lumineux, donnant aux vins un caractère vibratoire, capable de les emmener en des territoires insoupçonnés, même après une aération prolongée.
Le Petit Lassolle, jeune cadet virtuose, rayonne au milieu de ce bataillon émerveillé par toute la pureté et la longueur de ses coups, qui lui donnent déjà l’allure d’un de ces brillants capitaines, dont les bottes secrètes n’auraient de cesse de déstabiliser des adversaires déboussolés par tant de maîtrise et de virtuosité. Déjà affûté, le jeune gascon déverse toute son énergie, en nous assénant successivement, des prises de fers acides, une parade veloutée, puis une riposte croquante venant s’échouer sur un bois fondant en retraite, sous les coups de cerises noires explosant en grâce, dans une finale teintée par la pureté et la minéralité d’un fruité élégant, marque de fabrique d’une école bourguignonne, désormais mise à mal par le caractère révolutionnaire de ce jeune mousquetaire. Droit dans ses bottes, précis dans ses coups, agile dans sa démarche, complexe dans sa stratégie, ce Petit Lassolle trouve son équilibre entre le classicisme et la modernité. Il a fait sienne les valeurs d’une grande école, sans perdre pour autant son caractère naïf et virevoltant. Il a déjà tout d’un grand, et devrait à n’en pas douter, se bonifier avec le temps.
Le Petit Lassolle 2004
Côtes du Marmandais
Prix : 9 € à la Cave
Comme son nom semble l’indiquer, il y a dans Lassolle quelque chose de solaire, de lumineux, donnant aux vins un caractère vibratoire, capable de les emmener en des territoires insoupçonnés, même après une aération prolongée.
Le Petit Lassolle, jeune cadet virtuose, rayonne au milieu de ce bataillon émerveillé par toute la pureté et la longueur de ses coups, qui lui donnent déjà l’allure d’un de ces brillants capitaines, dont les bottes secrètes n’auraient de cesse de déstabiliser des adversaires déboussolés par tant de maîtrise et de virtuosité. Déjà affûté, le jeune gascon déverse toute son énergie, en nous assénant successivement, des prises de fers acides, une parade veloutée, puis une riposte croquante venant s’échouer sur un bois fondant en retraite, sous les coups de cerises noires explosant en grâce, dans une finale teintée par la pureté et la minéralité d’un fruité élégant, marque de fabrique d’une école bourguignonne, désormais mise à mal par le caractère révolutionnaire de ce jeune mousquetaire. Droit dans ses bottes, précis dans ses coups, agile dans sa démarche, complexe dans sa stratégie, ce Petit Lassolle trouve son équilibre entre le classicisme et la modernité. Il a fait sienne les valeurs d’une grande école, sans perdre pour autant son caractère naïf et virevoltant. Il a déjà tout d’un grand, et devrait à n’en pas douter, se bonifier avec le temps.
Le Petit Lassolle 2004
Côtes du Marmandais
Prix : 9 € à la Cave
mardi 3 février 2009
Le Mozart de la Syrah

samedi 27 septembre 2008
Les Pierres Orphelines de Didier Dagueneau

Monsieur Dagueneau, je ne vous ai jamais rencontré, et dieu sait que je le regrette, mais au moins, j’ai eu la chance de goûter à vos cuvées. Et ça, c’est déjà énorme.
lundi 30 juin 2008
La Magie des Vieux Millésimes

En guise de résumé, je dirais donc que je fût agréablement surpris en dégustant cette jolie cuvée ayant vaillamment combattu les outrages du temps pendant plus de trente-cinq années, pour finalement me livrer ses secrets en cette nuit d’été, illuminée par la lumière rougeoyante d’une Petite Chapelle, perdue au milieu des vallons bourguignons. Oh Bourgogne ! Éternelle et spirituelle comme tes terres tu demeureras, fine et complexe comme tes vins tu resteras.
jeudi 24 avril 2008
Les Belles Pierres de Claire Naudin & Prieuré Roch

Pour ma part, ma récente rencontre avec Le Clos des Corvées 2000 (qui n’en était pas une) du Prieuré Roch et les Orchis Masculata 2005 & 2006 de Claire Naudin, a eu le mérite de m'éclairer un peu plus, sur la nature supposée de mon Graal idéal. D’une grande pureté l’une comme l’autre, elles m’ont véritablement frappé par leur richesse et leur caractère naturel, pas étonnant, lorsqu’on sait que les domaines sont très attachés à respecter la nature des vins, en limitant notamment leur usage de soufre. Au final, cette démarche est plus que salutaire pour les vins, car ils se révèlent à l’amateur, au travers de leur minéralité, de leur douceur et de ces arômes végétaux et fruités, oscillant entre la rose, la cerise et la groseille. Évidemment, je me doute bien qu’après pareil éloge, il vous tarde de découvrir ces divins élixirs. Rassurez-vous, il n’aura même pas fallu une demi-journée au responsable de cave du restaurant je thé…me pour se décider à les adopter. Ainsi, dès la semaine prochaine, vous aurez l’occasion de découvrir pas moins de quatre cuvées de Claire Naudin au restaurant. En revanche, en ce qui concerne les vins du Prieuré Roch que nous commercialisions déjà, il faudra attendre au moins jusqu’à la rentrée de septembre, pour les retrouver à notre carte.
Sur ce, dans l’espoir de partager avec vous une dégustation des vins du Domaine Henri Naudin-Ferrand au restaurant, je vous souhaite bon vent.
GRAAAL ! GRAAAL ! Où es tu ?
vendredi 11 avril 2008
Les Vins de François Chidaine

La gamme des vins de François Chidaine s'illustre par sa richesse, et comprend aussi bien des vins blancs secs, que des demi secs, moelleux, voire effervescents. Le Pétillant est hautement recommandable, car il fait très largement jeu égal avec la plupart de ces champagnes vineux que l'on retrouve actuellement sur le marché, et qui plus est, à un prix bien plus abordable que ces boissons de marques maudites, qui pêchent parfois un peu trop par leurs débordements mercantiles. Vraiment, j'insiste, ce vigneron est à n'en pas douter de la trempe de ces génies, capables de vous faire ressentir tant de choses dans une oeuvre que c'est à se demander s'il n'ont pas un quelconque talent de sorcier ou de magicien. Il y a bien une âme dans les vins de François Chidaine, une âme riche et complexe qui sait tirer ce qu'il y a de plus pronfond dans la terre, c'est à dire, ce caractère naturel, pur, vivant et minéral qui ne peut exister qu'à partir du moment où un homme bien avisé sait écouter les chants de l'air, les complaintes des sols et les mouvements des organismes vivants, pour les accorder, les mettre en éveil, puis les laisser s’exprimer le plus librement possible dans une subtile composition de goûts, de saveurs et d'odeurs, aptes à faire chavirer les sens pourtant exigeants d'un abominable responsable de cave, en quête perpétuelle de nouveaux orgasmes culinaires.
Pour retrouver les vins de François Chidaine au restaurant je thé...me, vous devrez néanmoins attendre quelques temps, car il semble que mes derniers écarts en matière d'achats viticoles ne me permettent plus de faire entrer ces illustres cuvées, dans la cave pourtant spacieuse de l'abominable responsable de cave du restaurant je thé...me.
Sur ce, à bientôt pour de nouveaux orgasmes culinaires.
mardi 26 février 2008
Dans la Tanière du Renard

Débusquée dans la tanière du renard, sur les terres du Domaine Gilbert, cette Renardière exclusivement composé de Pinot Noir est une véritable petite gourmandise, une ode à la gloire des fruits rouges (framboise, cerise, cassis), dont on aurait bien tort de se priver. Évoluant au nez, sur des arômes torréfiés et chocolatés, cette cuvée s’affirme au travers de sa matière, de son volume, de sa tenue et surtout, de sa longueur en bouche (j'avoue avoir encore du mal à me remettre de cette magnifique rétro olfaction sur le velouté du fruit rouge en fin de bouche). Jeune fille séduisante à la robe rubis profonde, la Renardière se distingue par son caractère réservé dans sa jeunesse, mais s'exprime à merveille dans toute sa plénitude, à l'adolescence (4 ans après sa mise en bouteille), lorsque la chaleur de son élevage (on pardonnera au domaine son excès en matière de fûts neufs) s'estompe pour laisser l'aimable demoiselle, nous jouer la partition d'une oeuvre construite sur des notes harmonieuses de fruits rouges.
Si le millésime 2004 se déguste actuellement très bien (malheureusement il n'en reste plus), le 2005 devrait se réveler un peu plus tardivement (comme la plupart des bons Pinots Noir français de ce millésime), dans la mesure où il témoigne d’une ouverture aromatique moins affirmée que le 2006, qui devrait quant à lui s'exprimer dans toute la finesse et la souplesse de ce millésime (très réussi sur l'ensemble de la vallée de la Loire) d'ici 3 ans.
Belle, séduisante, envoûtante, gourmande et minérale, cette cuvée m'a plus qu'enthousiasmé, et j'avoue désormais, être dans l'obligation de faire l'éloge de cette formidable équipe dirigée par Phillipe Gilbert et Jean-Philippe Louis, qui ont grâce à leur respect de la terre, leur expertise viticole et leur talent indéniable, hissé ce domaine au sommet de son appellation.
Pour résumer :
Cuvée : Les Renardières (2004, 2005, 2006)
Domaine : Domaine Philippe Gilbert
Propriétaire : Philippe Gilbert
Oenologue : Jean-Philippe Louis
Mode de Culture : Bio-dynamie
A.O.C : Menetou-Salon
Cépages : Pinot Noir (100%)
A boire d'ici : 3 à 5 ans
Accords Mets & Vins : Mignon de Porc au vin rouge, volailles, boeuf bourguignon, Ris de Veau en sauce.
Prix (à emporter) : 21,00 €
Prix au Restaurant : 48,00 €
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Restaurant Je Thé...me - 4, rue d'alleray - 75015 - Paris - France
Tel : 01.48.42.48.30 - Fax : 01.48.42.70.66
Ouvert du Mardi au Samedi - Midi & Soir
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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
Sachez consommer avec modération.
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